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36d%u2019animaux monstrueux, o%u00f9 \l%u2019ermite qui r%u00e9siste %u00e0 toutes les s%u00e9ductions\pr%u00e9sents dans le cort%u00e8ge s%u2019%u00e9levait %u00e0 461.Armand Massonet, La Pucelle de Bruxelles, 55 x 96 cm , inv. 192Selon le livret-programme, \Fleur de Bl%u00e9 escorte une femme port%u00e9e sous un dais et incarnant la Pucelle de Bruxelles. Au XVIe si%u00e8cle dans le Landjuweel, nombreuses %u00e9taient les chambres de rh%u00e9torique qui %u00e9voquaient leur ville par une Pucelle. L%u2019usage s%u2019en est conserv%u00e9 en de nombreux endroits\s%u2019accorde parfaitement avec l%u2019%u00e9l%u00e9gance de ses personnages qu%u2019il s%u2019agisse des musiciens, des pages, des porteurs de liti%u00e8re ou des quatre suivantes fermant la marche. On entendrait presque le \se m%u00ealant au bruissement des robes. Et pour peu, on croirait voir des fant%u00f4mes %u00e9vanescents du pass%u00e9 %u00e9merger d%u2019un r%u00eave.Camille Marc Sturbelle, Soldat casqu%u00e9 %u00e0 cheval, 27 x 36 cm, inv. 193Ce soldat %u00e0 cheval portant le morion si caract%u00e9ristique de l%u2019armement aux XVIe et XVIIe si%u00e8cles faisait partie du groupe des M%u00e9tiers. D%u2019apr%u00e8s l%u2019annotation manuscrite, ces figurants d%u00e9filaient %u00e0 cheval, en ce qui concerne les joueurs de trompettes th%u00e9baines, et %u00e0 pied, dans des couleurs diff%u00e9rentes, en tant que porteurs de banni%u00e8re. Sans doute ce costume a-t-il concurrenc%u00e9 (et remplac%u00e9?) le projet de Jean Winance (inv.29) jug%u00e9 inad%u00e9quat. Il porte en tout cas des num%u00e9ros de section presque identiques et la m%u00eame annotation au crayon ( \de ce type mais %u00e0 pied - couleurs diff%u00e9rentes\Maurice Langaskens, Silhouette de soldat se d%u00e9coupant sur la muraille d%u2019un ch%u00e2teau, 40 x 25 cm, inv. 195 - Figure devant le char derri%u00e8re les chevaux, 44 x 28 cm, inv. 196 - Soldats debout sur un char, 26,5 x 59 cm, inv. 197 Ces trois dessins, auquel on peut rattacher les Soldats - int%u00e9rieur du char (inv. 194), esquisse qui ne n%u00e9cessitait pas de restauration, appartiennent au m%u00eame groupe. On a l%u2019impression qu%u2019il s%u2019agit d%u2019un premier projet, non retenu, destin%u00e9 au Char de l%u2019Arriv%u00e9e de la statue de Notre-Dame %u00e0 Bruxelles o%u00f9, celle-ci, est accueillie par les Arbal%u00e9triers, r%u00e9alis%u00e9 par Cauchie (voir ci-dessus). M%u00eame escouade de soldats sagement align%u00e9s sur l%u2019avant du char, m%u00eame type d%u2019%u00e9quipement militaire %u00e9voquant le XIVe si%u00e8cle, m%u00eame solennit%u00e9 dans l%u2019allure. Mais surtout, m%u00eame silhouette fig%u00e9e se d%u00e9tachant sur l%u2019entr%u00e9e d%u2019une muraille. Cette correspondance ne peut pas %u00eatre anodine, cet %u00e9l%u00e9ment caract%u00e9ristique ne se retrouve nulle part ailleurs. Cauchie a donc succ%u00e9d%u00e9 %u00e0 Langaskens. Pourquoi? Impossible %u00e0 dire, les archives qui nous restent ne permettent pas d%u2019invoquer une raison. A regarder mieux, on constate l%u2019absence d%u2019arbal%u00e8tes chez Langaskens. Serait-ce l%u00e0 le motif du rejet? C%u2019est peu plausible. Il aurait %u00e9t%u00e9 tr%u00e8s simple de remplacer les lances, les